Le parquet de Besançon déclare que les éléments de preuve sont en nombre et en qualité suffisants pour justifier la tenue d’un procès.
Depuis 2018, plusieurs plaintes ont été déposées contre un ostéopathe de Pontarlier dans le Doubs. Au total, dix-neuf femmes se sont exprimées devant la justice, affirmant avoir subi des viols et des agressions sexuelles de la part de cet individu. Les victimes décrivent certains actes de pénétration sexuelle.
Le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, a indiqué que le praticien de 32 ans nie catégoriquement toutes les accusations portées à son encontre par ses propres patientes. Cependant, après examen du dossier, le parquet de Besançon a estimé qu’il existait suffisamment de preuves contre lui. Le magistrat instructeur devra prendre une décision quant à la tenue d’un procès devant la cour criminelle départementale avant la fin de l’été, selon les déclarations d’Etienne Manteaux.
Placé sous contrôle judiciaire, l’ostéopathe ne peut plus exercer sa profession ni être présent à Pontarlier. Les victimes, qui se disent dans un état de sidération, ont du mal à distinguer entre l’aspect thérapeutique et les violences sexuelles qu’elles ont subies, selon le procureur. Toutes les victimes n’ont pas encore décidé de se constituer partie civile, mais elles témoigneront lors du procès.