Mercredi soir, le président de la République s’est déplacé à la maison du ministre chargé des Relations avec le Parlement, Franck Riester. Ce dernier a convié les élus de la majorité, tant députés que sénateurs, pour le consacré apéritif clôturant la session.
Alors que le réaménagement du gouvernement est attendu et que les dernières décisions se prennent entre l’Elysée et Matignon, c’est le mercredi 19 juillet qu’Emmanuel Macron a eu un rendez-vous avec les députés de la majorité. Le point de rendez-vous était chez le ministre en charge des Relations avec le Parlement, Franck Riester, dans le cadre de l’habituel apéro de fin de session.
Durant ce rassemblement, le président de la République a repris certains des propos qu’il avait tenus la veille lors de sa rencontre avec les membres du gouvernement. D’après un participant qui en a informé France Télévisions, le président a fait référence à un « environnement un peu singulier ». « Ce ne sont jamais des instants très plaisants mais ils doivent être traversés avec le plus de quiétude possible, dans un esprit de groupe, et avec respect mutuel », a affirmé Emmanuel Macron, d’après cette même source.
Durant une intervention qui a duré environ vingt minutes, le président a fait un retour sur l’année extrêmement remplie, évoquant entre autres la réforme des retraites. « Il ne faut pas nous désunir, (…) nous serons parvenus à valider près de 49 textes à la fin de la semaine, il ne faut pas écouter les prophètes de malheur. »
Concernant l’environnement, « concevoir un programme d’économie et de progrès »
Le chef de l’État a particulièrement insisté sur les enjeux environnementaux. « Concernant l’environnement, nous devons réunir et concevoir un programme d’économie et de progrès », a déclaré le président. Pensant que la question environnementale allait devenir une question de « recomposition politique », Emmanuel Macron a encouragé à sortir de « l’angoisse » et d’un « certain climatoscepticisme » pour certaines personnes.
La question de l’immigration a aussi été évoquée par le président. Selon lui, l’exécutif et la majorité ne peuvent laisser le sujet « aux oppositions », au risque de les voir « se nourrir » des extrêmes. Le président a mis sur un même pied d’égalité « ceux qui refusent même l’existence du problème » et ceux qui souhaitent « l’utiliser à des fins politiques » si le sujet était laissé en suspens.