La réorganisation du gouvernement a été confirmée officiellement au soir du 20 juillet par voie de communiqué. Le gouvernement affiche désormais des personnes aux profils davantage politiques suite à quelques modifications. Quelques ministres ont dû quitter leur poste, tel que Pap Ndiaye qui a laissé sa place à Gabriel Attal au ministère de l’Éducation nationale.
L’officialisation du nouveau gouvernement
Le changement au sein du gouvernement est maintenant concret. Pap Ndiaye, qui a manqué de conviction dans son rôle, fait partie des départs notables. Malgré son poste de Ministre de l’Éducation nationale, il n’a pas réussi à mettre en avant son leadership. C’est Gabriel Attal, à l’âge de 34 ans, qui le remplace. Cette nouvelle fonction est un accomplissement majeur pour cet allié du président. Un autre départ notable est celui de François Braun, Ministre de la Santé, reconnu pour son manque d’engagement politique. Aurélien Rousseau, ex directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, le remplace. Finalement, Marlène Schiappa, responsable de l’économie sociale, a été démise de ses fonctions suite à des critiques concernant la gestion du fonds Marianne.
Les figures majeures conservent leurs rôles
Ces réaménagements ont été critiqués par les partis d’opposition. « Dans l’ensemble, je pense que cela n’aura aucun impact sur les politiques actuelles et ne résoudra pas l’impasse politique dans laquelle se trouve le gouvernement Borne », dénonce Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis. Néanmoins, il y a aussi de nouveaux venus. Aurore Bergé, chef du groupe des députés Renaissance à l’Assemblée, rejoint le gouvernement à la place de Jean-Christophe Combe, perçu comme trop réservé. À 36 ans, elle est nommée ministre des Solidarités. Enfin, des figures clés comme Bruno Le Maire, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu conservent leurs postes.