Emmanuel Macron a exprimé son désir d’une modification constitutionnelle pour la Nouvelle-Calédonie avant 2024. Pour faire un rapport sur les réponses générées suite à cette déclaration, Christelle Méral est sur le terrain, mercredi 26 juillet.
Le mercredi 26 juillet, le président français Emmanuel Macron a pris la parole depuis la place de la Paix à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Au cœur de son discours, il a exprimé sa volonté de voir le texte de la constitution révisé à partir de 2024. L’objectif majeur serait de définir un nouveau statut pour la Nouvelle-Calédonie afin de redéfinir les modalités de sa relation avec l’État français, comme l’a rapporté Christelle Méral, journaliste en direct de Nouméa.
Absence des indépendantistes lors du discours
Les propos du président Macron ont été bien accueillis par les loyalistes, ceux désirant que la Nouvelle-Calédonie demeure attachée à la France. « Ils ont manifesté leur approbation lorsque le président a reconnu la pertinence des trois consultations référendaires ayant rejeté l’indépendance », a souligné la journaliste. En revanche, les indépendantistes n’ont pas assisté au discours présidentiel. « Ils ne reconnaissent pas le résultat du dernier référendum de 2021, dont ils ont préféré s’abstenir. Ainsi, la voie vers un consensus, telle que souhaitée par le président, reste semée d’obstacles », a décrypté Christelle Méral.