En ajoutant une nouvelle signification à la loi, Élisabeth Borne a introduit la notion de délit d’homicide routier, ce qui constitue un changement fondamental. De plus, elle a révélé une mesure supplémentaire visant à suspendre automatiquement le permis de conduire de toute personne prise en train de conduire sous l’influence de stupéfiants. Par ce biais, les auteurs de délits routiers seront confrontés à une politique répressive plus rigoureuse. Cette évolution affirme l’engagement du gouvernement à lutter davantage contre les comportements irresponsables sur les routes. Il devient donc essentiel de respecter la législation et de se conformer aux règles de conduite, afin de prévenir toute sanction sévère. En effet, cette nouvelle mesure démontre clairement que les autorités sont déterminées à garantir la sécurité et le bien-être de tous les usagers de la route.
Afin de réduire le nombre de décès sur les routes et dissuader les conducteurs de prendre le volant sous l’influence de l’alcool ou de drogues, le gouvernement renforce les mesures. Les sanctions seront plus sévères, allant jusqu’à la suspension automatique du permis de conduire en cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants. De plus, les excès de vitesse de plus de 50 km/h ne seront plus simplement sanctionnés d’une simple contravention, mais seront considérés comme un délit passible de deux mois d’emprisonnement.
Un problème réside dans le fait que l’arsenal juridique existant n’est pas suffisamment appliqué. Cependant, une évolution importante dans ce domaine est le fait que l’homicide involontaire sur la route est désormais considéré comme un homicide routier. Bien que la peine encourue ne change pas, cette requalification était demandée depuis longtemps par les familles des victimes. Yannick Alléno, un chef étoilé ayant perdu son fils dans un accident de la route, précise que cette distinction est importante, car elle considère cette infraction comme autonome et non pas comme un simple homicide involontaire.
Selon l’association Prévention Routière, il existe déjà un arsenal juridique, mais celui-ci n’est pas suffisamment appliqué. Les statistiques de l’année dernière indiquent que 3 267 personnes sont décédées sur les routes, et dans 20% des cas, un conducteur positif aux stupéfiants était impliqué. Cette situation montre la nécessité de renforcer les mesures et de veiller à leur application rigoureuse.