Cette élection, qui sert de jauge, n’augure rien de bon pour le parti dominant, à l’approche du rendez-vous électoral de 2024.
Le parti conservateur britannique en mauvaise posture. Dirigeant actuellement le gouvernement, cette formation politique a vu son avance s’effondrer le vendredi 21 juillet. Effectivement, elle a cédé la majorité aux mains du parti travailliste lors de deux élections partielles sur trois, considérées comme une préfiguration des résultats à envisager pour les élections générales programmées l’an prochain.
Le parti dirigé par Rishi Sunak a perdu son avance avec un écart de 19 000 voix dans la circonscription de Somerton et Frome, située dans la région sud-ouest de l’Angleterre, et un écart de 20 000 voix dans la circonscription de Selby et Ainsty, dans la partie nord du pays. Cependant, ce dernier a réussi à gagner de peu dans la circonscription d’Uxbridge et Ruislip, siège de l’ancien Premier ministre Boris Johnson.
Ces résultats ne sont certainement pas de bon augure pour les Tories. Ceux-ci ont tout juste réussi à conserver l’ancien siège de Boris Jonhson, ancien chef du gouvernement ayant démissionné bruyamment du Parlement suite aux retombées du « partygate », qui a créé un scandale en raison de fêtes organisées à Downing Street en pleine période pandémique. Ces élections partielles permettent d’avoir une idée de l’ambiance électorale à venir, aussi bien pour la majorité qui plonge dans les sondages après treize ans passés au pouvoir, que pour les travaillistes qui semblent bien placés pour accéder à Downing Street en 2024.