Quatre agents de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) de Marseille ont fait l’objet d’une mise en examen suite à des accusations de violences en réunion à l’encontre d’un jeune homme lors des émeutes urbaines. Plus précisément, l’un des policiers a été placé en détention judiciaire.
Des agents de police de Marseille ont attendu pendant des heures devant le palais de justice de Marseille (Bouches-du-Rhône) le mercredi 20 juillet. Sur les quatre agents de police accusés, l’un d’entre eux a été placé en détention provisoire, tandis que ses collègues ont exprimé leur soutien bruyamment. Les trois autres agents sont sortis libres mais placés sous contrôle judiciaire, avec l’interdiction d’exercer. Contrairement aux réquisitions du parquet, ils n’iront pas en prison.
Le 2 juillet dernier, lors d’une nuit d’émeutes à Marseille, des policiers auraient agressé un jeune homme de 22 ans. Accompagné d’un ami, il a croisé des policiers en civil de la Brigade anti-criminalité (BAC). Selon lui, il aurait été victime de tirs de flashball et de coups sans aucune raison. « Ils m’ont attrapé par mes vêtements et traîné dans une ruelle. Ils m’ont mis sur le dos, et l’un d’entre eux a bloqué mes jambes avec ses genoux », a-t-il déclaré. Il a reçu une incapacité totale de travail (ITT) de 60 jours et est tombé dans le coma pendant plusieurs heures.