Tandis que l’ensemble des partis de gauche se prépare pour leur retour avec leurs universités d’été, Ségolène Royal ambitionne de travailler à l’unification, en vue des prochaines élections européennes de 2024. Cependant, son initiative ne suscite pas l’adhésion universelle.
Lors d’une récente visite à Blois, organisée par le groupe de Jeunes Socialistes le samedi 26 août, Ségolène Royal a révélé qu’elle est prête à diriger un groupement de candidats unis pour les élections européennes de 2024, en association avec tous les membres de la Nupes. « Je participe à cela avec l’idée d’une transmission de connaissances. Mon but est de rassembler ceux qui partagent cette ambition… Nous devons réintégrer l’aspect humain au centre de toutes nos préoccupations. C’est ce qui nous manque terriblement aujourd’hui », a-t-elle exprimé.
Le groupe des Insoumis soutient la création d’une liste commune
Pour le moment, l’idée d’un tel regroupement ne semble pas particulièrement séduire les socialistes. Olivier Faure, le Secrétaire général, n’a pas manifesté un enthousiasme débordant à cette proposition. « Quelqu’un a présenté sa proposition en se portant candidat pour être en tête de liste. Nous verrons comment elle est reçue, puis nous pourrons en discuter davantage », a-t-il réagi d’une façon plutôt détachée. De l’autre côté, le groupe politique La France Insoumise salue l’initiative de l’établissement d’une liste unifiée, sans pour autant exiger que celle-ci soit obligatoirement dirigée par Ségolène Royal.