Les autorités compétentes, à savoir la Miviludes et la Dilcrah, ont été sollicitées pour examiner les différentes actions qui peuvent être entreprises contre une association évangélique qui, en dépit de leur interdiction, continue de pratiquer des thérapies visant à convertir une personne LGBT+ en hétérosexuelle. Ces deux organismes spécialisés dans la lutte contre les dérives sectaires et la discrimination ont été appelés à se pencher sur ce cas problématique et à proposer des solutions concrètes pour y mettre fin. Le fait que cette association outrepasse les lois en vigueur en persévérant dans de telles pratiques doit être combattu avec fermeté, afin de protéger les droits et la dignité des individus concernés. La Miviludes, en collaboration avec la Dilcrah, doit agir efficacement pour que des mesures soient prises et que l’association en question soit sanctionnée pour son comportement illégal et discriminatoire. En effet, il est primordial de garantir l’intégrité de chacun et de lutter activement contre toute forme de préjugés et de discriminations, particulièrement envers les personnes LGBT+. Alors qu’il s’agit là d’une situation préoccupante et révoltante, il est essentiel que les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires pour prévenir la propagation de telles pratiques et pour sanctionner ceux qui s’engagent dans des activités interdites par la loi. La Miviludes et la Dilcrah ont donc une responsabilité importante dans cette affaire, celle de garantir la protection des droits des personnes LGBT+ et de veiller à ce que les associations qui violent ces droits soient poursuivies en justice. Il est essentiel que l’action menée contre cette association évangélique soit forte et déterminée, afin d’envoyer un message clair et dissuasif à d’autres groupes qui pourraient être tentés de suivre le même chemin. Les actions entreprises dans ce domaine doivent être conçues de manière à éradiquer ces pratiques dangereuses et discriminatoires et à promouvoir une société plus inclusive et respectueuse de chacun, quelles que soient ses orientations sexuelles. Dans cette optique, il est important que les autorités publiques travaillent en étroite collaboration avec les organisations de défense des droits humains ainsi qu’avec les communautés concernées pour établir des stratégies efficaces de prévention et de lutte contre la conversion forcée et les discriminations LGBT+. Grâce à une approche soutenue et coordonnée, il est possible d’espérer un changement durable et positif dans ce domaine. Les personnes LGBT+ ont droit à une égalité de traitement et à une reconnaissance de leur identité, et il est essentiel que la société tout entière se mobilise pour lutter contre les pratiques répressives et discriminatoires envers elles.
Joël Deumier, co-président de SOS Homophobie, a réagi à une enquête de BFMTV sur les thérapies de conversion organisées par l’association Torrents de vie. Il demande qu’une enquête soit menée et que l’association soit sanctionnée et punie pour les faits extrêmement graves dont elle est accusée. Il espère également que la loi de 2022, qui interdit les thérapies de conversion, soit appliquée pour la première fois afin de créer un précédent et de montrer aux victimes que leur situation est prise au sérieux.
Joël Deumier dénonce les manipulations mentales et psychologiques exercées par ces thérapies de conversion, qui prétendent guérir les personnes homosexuelles. Selon lui, ces thérapies jouent sur la culpabilité des personnes croyantes, qui vivent un conflit entre leur identité et leur foi. Il affirme que l’association Torrents de vie incite fortement les personnes à renier leur orientation sexuelle.
Sonia Backès, secrétaire d’État en charge de la Citoyenneté, a demandé à la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) d’étudier les actions possibles pour sanctionner l’association Torrents de vie et ses responsables. De son côté, Bérangère Couillard, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, a demandé à la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) de saisir le procureur de la République pour enquêter sur les agissements de l’association évangélique protestante.