Les juges de la cour d’assises de Pau, située dans les Pyrénées-Atlantiques, ont prononcé leurs verdicts en condamnant les deux individus responsables de l’agression fatale du chauffeur de bus à Bayonne en juillet 2020. Les peines de réclusion criminelle prononcées à leur encontre ont été de 15 et 13 ans. Face à cette décision, l’épouse du défunt n’a pu retenir sa colère, exprimant ainsi ouvertement sa désapprobation.
Véronique Monguillot, la femme du chauffeur de bus tué à Bayonne en juillet 2020, est choquée par le verdict rendu par la cour d’assises de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Les deux agresseurs ont été condamnés à 15 et 13 ans de réclusion criminelle, une peine qu’elle juge beaucoup trop légère. À la fin de l’audience, elle a déclaré : « Ma vie est terminée depuis le 5 juillet 2020, qui va s’occuper de mes filles ? Mon mari ne reviendra plus ».
L’affaire remonte au 5 juillet 2020, lorsque Philippe Monguillot se trouvait au volant de son bus à Bayonne. Une altercation a éclaté avec deux jeunes qui ne portaient pas de masque et n’avaient pas de titre de transport. Après avoir reçu un coup de tête, le chauffeur de bus a été violemment agressé. En tombant, sa tête a heurté le trottoir. La cour d’assises a conclu que les deux accusés étaient bien responsables de ces actes, sans intention de donner la mort. Les condamnés n’ont pas fait appel de cette décision.