La dirigeante de l’Autorité de contrôle de l’énergie a, un peu plus tôt dans la journée, mentionné une possible hausse des tarifs de l’ordre de « 10%-20% » en 2024.
Le responsable du portefeuille Économique au gouvernement apaise les tensions. « Une majoration des coûts de l’électricité de 10 à 20% pour les premiers mois de l’année 2024 est écartée », a assuré Bruno Le Maire, ce jeudi 14 septembre, face aux suggestions de la Présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), Emmanuelle Wargon. Le montant exact de l’augmentation ne sera déterminé qu’à la fin de l’année, en raison de la dépendance à la décision gouvernementale. Toutefois, la CRE est chargée d’établir un tarif théorique basé sur les prix du marché. En fin de compte, l’augmentation ne devrait pas dépasser 10%, selon ce que prévoit la CRE.
Emmanuelle Wargon avait mentionné durant une conférence de presse tenue ce jeudi, qu’il pourrait y avoir « un intervalle de 10-20 % approximativement » en fonction de « un calcul théorique du tarif réglementé de vente comparé aux tarifs réglementés de vente qui sont actuellement figés« .
La majoration avait été contenue à 15% au printemps dernier
Elle avait souligné que « durant cette crise, il est crucial de distinguer le calcul des tarifs réglementés d’électricité théoriques, définis par une formule de calcul, de la décision qui incombe au gouvernement, concernant la portion qui est tolérable et celle qui doit être soutenue par le budget de l’État ».
Au début de février 2023, la CRE, se fondant sur les coûts de distribution de l’électricité sur les marchés de gros, avait défini une majoration du niveau moyen des tarifs réglementés de l’électricité à 99,22%. Cependant, le gouvernement avait pris la décision de plafonner cette hausse à 15%.