En début de septembre, Thomas Brail a commencé une grève de la faim dans un arbre, situé juste en face du ministère de la Transition écologique, dans la capitale française, Paris.
« Je ne crains pas le trépas. Si ma fin doit arriver, je l’accepterai. » C’est ainsi que Thomas Brail, fervent défenseur de l’environnement, a annoncé le jeudi 21 septembre sur le site de Libération son intention de lancer une grève de la soif dès le lundi suivant. Son action vise à critiquer le projet d’établissement d’une nouvelle voie rapide entre Toulouse et Castres.
Depuis son poste d’observation perché dans un arbre devant le siège du ministère de la Transition écologique à Paris, Thomas Brail, figure emblématique des contestataires de l’A69, a déjà commencé une grève de la faim au début du mois de septembre.
« Ma quête n’est pas la longévité, mais l’accomplissement. Je souhaite que lorsque je ne serai plus de ce monde, mon enfant se rappelle de moi comme de quelqu’un qui a réussi à faire évoluer les choses. »
Thomas Brail, activiste pour la cause environnementale.
interview accordée à « Libération »
Le militant écologiste avait été invité à une audience avec le ministre en charge des Transports, Clément Beaune, au cours de l’après-midi du mardi. « Nous exigeons une interruption des travaux tant que les recours juridiques ne sont pas examinés et jugés. Le ministre maintient sa ligne de conduite. Malgré cette stagnation, nous restons optimistes. » a-t-il affirmé après cet entretien.
Le projet d’autoroute A69 a fait l’objet de plusieurs recours judiciaires, sans aucun succès jusqu’à présent. Les protestataires misent désormais sur une démarche auprès du tribunal administratif de Toulouse ainsi que sur un recours déposé au Conseil d’Etat pour obtenir un arrêt des travaux. « L’A69 est une idée qui a été envisagée et soutenue depuis longtemps par les représentants locaux, indépendamment de leurs affiliations politiques. », selon les déclarations du ministère des Transports.