Il y a eu une vive réaction de la part de nombreux policiers en France lorsque ce membre de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille a été placé en détention provisoire. Son avocat, Pierre Gassend, a annoncé qu’il était désormais « placé sous contrôle judiciaire », lui interdisant toute possibilité d’exercer.
Le policier qui était accusé de violences sur Hedi au début du mois de juillet a été remis en liberté le vendredi 1er septembre, annonce son avocat. Il était en détention provisoire depuis 40 jours et avait finalement avoué, le 4 août devant la justice, avoir fait usage de LBD, ce qu’il avait auparavant nié. Les poursuites contre cet officier de la brigade anticriminalité de Marseille avaient suscité la colère de nombreux fonctionnaires de police en France. Il est désormais placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’exercer, selon son avocat, Pierre Gassend.
Hedi, un employé de restauration âgé de 21 ans à l’époque, avait reçu un tir de LBD dans la tempe dans la nuit du 1er au 2 juillet, dans le 6e arrondissement de Marseille. Les images des caméras de surveillance prouvent, selon le parquet général d’Aix-en-Provence, que le jeune homme avait ensuite été violemment frappé. Une partie de son crâne a dû être amputée, entraînant une incapacité totale de travail de 120 jours.
Le parquet de Marseille a confirmé la remise en liberté du policier, ainsi que son placement sous contrôle judiciaire. En plus de l’interdiction d’exercer, il est soumis à une interdiction de contact avec la victime, une interdiction de contact avec les coauteurs ou complices, ainsi qu’une interdiction de contact avec les membres du groupe d’intervention présents lors des faits.