Dimanche soir, le président de la République a aussi affirmé que le pouvoir public n’autoriserait plus la commercialisation des carburants à un prix inférieur à leur coût de revient, contrairement à ce qu’Elisabeth Borne avait indiqué précédemment, il y a sept jours.
S’exprimant à propos du coût du carburant, le Président français, Emmanuel Macron, lors de son intervention aux « 20 heures » de TF1 et France 2 le dimanche 24 septembre, a déclaré que la Première ministre envisage de « réunir tous les acteurs impliqués dans le secteur au cours de cette semaine » pour « leur demander d’opérer à prix coûtant ».
Le soir du dimanche, le Président a aussi affirmé que le gouvernement a fait marche arrière sur son intention d’autoriser la vente à perte des carburants, une idée qui avait été soulevée par Elisabeth Borne la semaine précédente. « L’idée de réduire le seuil de vente à perte a été évoquée. Elle ne figurera pas dans le projet de loi de mercredi (lors du Conseil des ministres). On la conserve toutefois comme une possibilité « , a clarifié Emmanuel Macron.
Introduction d’une aide supplémentaire
Lors de la même interview, le chef d’État français a également annoncé l’arrivée d’une nouvelle mesure d’aide pour amortir le coût du carburant, « s’adressant exclusivement aux salariés » et aux foyers à revenus faibles, possible jusqu’à « 100 euros par voiture et par an » .
Selon le président, c’est une mesure « limitée mais beaucoup plus ciblée », car elle est destinée à ceux qui « travaillent et qui ont besoin de se déplacer en voiture ». Il a précisé que cette aide ne profitera pas à plus de la moitié des Français les plus aisés.