Jeudi, à Ajaccio, le dirigeant de notre République a pris la parole en face de l’Assemblée corse.
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Jeudi 28 septembre, le président Emmanuel Macron a appelé, lors de son discours à l’Assemblée de Corse à Ajaccio, à faire « avancer le dossier » en intégrant la Corse « au sein de la Constitution française. » Il désire donner « un statut d’autonomie à la Corse au sein de la République », « ni sans ni contre l’Etat », soulignant un « moment clé ». « Il ne faut pas rester dans la situation actuelle », a reconnu le chef de l’État. Il octroie « six mois » pour parvenir à un accord sur un « projet constitutionnel ». Après son allocution de presque vingt minutes, Emmanuel Macron a été salué par les vifs applaudissements des représentants présents à l’Assemblée de Corse.
Les aspirations des représentants corses. Avant l’intervention d’Emmanuel Macron, Jean-Félix Acquaviva, parlementaire autonomiste de Haute-Corse membre du parti de Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, avait exprimé l’espoir d’un « désir de se rapprocher pour identifier des compromis solides qui permettent de dire que demain [jeudi] nous allons vivre un moment crucial, et peut-être mémorable ».
Un salut à la Libération. Le dirigeant français exprimera également sa reconnaissance à la résistance corse lors du 80e anniversaire de la Libération, la Corse ayant été le premier territoire français libéré, le 4 octobre 1943. Le président rendra hommage à Fred Scamaroni, symbole de la résistance corse, là où il a été retenu et où il s’est ôté la vie, le 19 mars 1943, à la Citadelle d’Ajaccio. Il ira par la suite à Bastia et Bonifacio.