En 2020, dans la ville de Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques, un acte tragique a eu lieu lorsqu’un chauffeur de bus âgé de 58 ans a été violemment agressé par deux de ses passagers. Cette attaque sauvage a malheureusement coûté la vie à cet homme, laissant derrière lui une famille en deuil. Aujourd’hui, le procès de cette affaire est en attente et l’épouse de la victime attend avec impatience de pouvoir témoigner et obtenir justice pour son mari. Dans une tentative de rendre compte de toute l’horreur de ce drame, le 12/13 info a pris l’initiative d’interroger cette femme courageuse, afin qu’elle puisse partager son expérience et exprimer ses attentes vis-à-vis du procès à venir. L’épouse de la victime espère que la tragédie qu’elle a vécue pourra servir de leçon et amener les autorités à prendre des mesures pour assurer la sécurité des chauffeurs de bus et des autres professionnels qui font face à des situations similaires au quotidien. Cette histoire bouleversante met en lumière la violence injustifiée à laquelle peuvent être exposés les travailleurs du secteur des transports et soulève des questions sur la nécessité de renforcer les mesures de protection et de prévention dans ce domaine. En attendant le procès, l’épouse du chauffeur de bus souhaite faire entendre sa voix et contribuer à sensibiliser l’opinion publique sur cette problématique grave et trop souvent sous-estimée.
Le procès des deux hommes de 25 ans, principaux accusés du meurtre de Philippe Monguillot, chauffeur de bus, se déroule à Pau (Pyrénées-Atlantiques) le vendredi 15 septembre. Ils risquent une peine de 20 ans de prison. Véronique Monguillot, l’épouse de la victime, se remémore depuis le 5 juillet 2020, la dernière fois qu’elle a vu son mari. Elle témoigne en affirmant qu’au moment où il lui a dit « À ce soir ma chérie », elle était assise là et ils s’envoyaient des textos.
Néanmoins, dans l’après-midi, plus de réponses de la part de Philippe Monguillot : il a été violemment agressé. En plein contexte de la Covid-19, deux passagers refusaient de porter leurs masques. Philippe décède quelques jours plus tard. Son épouse se rappelle avoir dit à ses filles « Envoyez-le n’importe où (…) mais sauvez-le ». Elles savaient déjà qu’elles ne pouvaient pas le sauver. Pour Véronique Monguillot, ce procès l’aidera à commencer son processus de deuil. La mort de Philippe Monguillot en 2020 avait suscité de nombreuses réactions dans tout le pays. Une marche blanche avait rassemblé près de 8 000 personnes à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).