Le lundi 25 septembre marque le début du procès de Mohamed Lamine Aberouz, accusé d’avoir été complice du meurtre d’un couple de policiers à Magnanville, dans les Yvelines, en 2016. Si les charges qui pèsent contre lui sont avérées, il risque d’être condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Les parents et les familles des deux policiers tués étaient présents à l’audience du lundi 25 septembre. Ils ont promis d’être présents chaque jour en tant que parties civiles, face à l’unique accusé dans le box, Mohamed Lamine Aberouz, proche du tueur et abattu par les policiers du Raid. L’accusé comparaît pour complicité d’assassinat terroriste. Selon l’avocat des victimes, cet homme a joué un rôle actif dans le drame, lorsque Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing ont été assassinés dans leur domicile le 13 juin 2016, sous les yeux de leur petit garçon âgé de trois ans à l’époque.
Une trace ADN suspecte
Le tueur, Larossi Abballa, abattu par les policiers du Raid, avait filmé ses meurtres et avait déclaré sur la vidéo qu’il agissait au nom de Daesh. Cependant, les enquêteurs ont également découvert une trace ADN dans le salon, sur l’ordinateur des victimes. Cette trace correspondait à Mohamed Lamine Aberouz, un ami du tueur. L’accusé, qui clame son innocence, risque la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès devrait se dérouler jusqu’au 10 octobre prochain.