Cela fait deux décennies qu’elle s’affaire à la production de films qui remportent un franc succès, à l’instar de « Yamakasi » réalisé par Ariel Zeitoun et « Revolver » sous la direction de Guy Ritchie. Elle fait partie des quelques femmes productrices qui se font remarquer dans l’industrie cinématographique française. Brut a eu l’opportunité de s’entretenir avec Virginie Besson-Silla lors du festival de Deauville.
Virginie Besson-Silla est une productrice reconnue dans l’industrie cinématographique française, bien qu’elle préfère rester discrète. Avec plus de deux décennies d’expérience dans la production de films populaires et réussis, elle est l’une des rares femmes occupant ce rôle en France. Elle était récemment présente au festival de Deauville pour dévoiler son projet le plus récent, « DogMan », dirigé par son époux Luc Besson. « Il est vrai que beaucoup de personnes me connaissent comme la femme de Luc Besson plutôt que la productrice que je suis. Malgré tout, cela ne me dérange pas vraiment car je ne cherche pas spécialement à être sous les feux de la rampe », avoue-t-elle.
« Quand je suis rentrée à la maison, j’ai annoncé à mon père : ‘C’est décidé, je veux faire du cinéma.' »
Pendant son adolescence, Virginie rêvait de devenir pilote d’avion. C’est lorsqu’elle a rejoint sa sœur actrice sur le tournage d’un film en Guyane qu’elle a découvert et s’est émerveillée de l’univers du cinéma. « Lorsque je suis rentrée à la maison, j’ai annoncé à mon père : ‘C’est décidé, je veux faire du cinéma.' », partage-t-elle.
Après avoir obtenu un diplôme en commerce et en marketing, elle s’est lancée dans le cinéma, œuvrant d’abord dans les domaines du marketing, de la communication et des ventes internationales. Son premier grand projet en tant que productrice est venu en 2001 avec « Yamakasi », qui a connu un immense succès en salle. C’est depuis ce moment qu’elle a bâti sa réputation et sa carrière de productrice.