Dans le but de s’opposer à l’augmentation excessive des tarifs à la station-service, l’administration publique envisage de permettre aux détaillants de commercialiser l’essence « sans réaliser de bénéfices ».
Annonce des plans gouvernementaux
Lors d’une interview accordée au journal Parisien par Elisabeth Borne, il a été annoncé que la faculté pour les détaillants de vendre leurs carburants « à perte » entrera en vigueur « à compter du 1er décembre et pour une période de six mois ».
Cette révélation a été faite par Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, le lundi 18 septembre, lors de son passage dans l’émission « Les 4 vérités » sur France 2. Il a souligné que cela « offrira la possibilité, selon les capacités des distributeurs, d’offrir des carburants plus abordables partout en France. C’est cela notre but. »
🔴🗣️ Bruno Le Maire affirme que les principaux détaillants pourront commercialiser leurs carburants à perte pendant une demi-année à partir du « début décembre » tout en mettant en avant que « l’Etat ne peut pas assumer à lui seul le poids de l’#inflation. » #Les4V @BrunoLeMaire pic.twitter.com/h2rMnJ3wvp
— Telematin (@telematin) 18 septembre 2023
Cependant, Bruno Le Maire a clairement indiqué que « notre approche implique la mobilisation de tous pour lutter contre l’inflation. La prise en charge de toute la facture de l’inflation par l’État n’est pas envisageable, car cela aggraverait les déficits et la dette. »
Cette disposition, prévue pour être intégrée dans un projet de loi « au début du mois d’octobre », sera ensuite débattue à l’Assemblée nationale. En effet, la mise en place de cette mesure nécessite une loi car la vente à perte est à l’heure actuelle illégale.