Selon un rapport remis mercredi par le Haut Conseil à l’Égalité, la grande majorité des scènes disponibles sur les sites pornographiques en France sont considérées comme des délits criminels. Ce constat alarmant révèle que 90 % de ce contenu présente des actes répréhensibles aux yeux de la loi. Cette étude soulève ainsi des questions cruciales sur la manière dont ces sites sont gérés et sur les normes éthiques et légales qui devraient être respectées. Ce rapport met en évidence les dangers potentiels liés à l’exploitation et à la diffusion de ce type de contenu illégal. Des mesures urgentes et efficaces devraient donc être prises pour lutter contre cette problématique, garantir la sécurité des acteurs impliqués et protéger les personnes vulnérables qui pourraient être victimes de ces pratiques criminelles.
L’article relate l’affaire dite « French Bukkake », du nom d’un site pornographique qui sera jugé l’année prochaine. Plusieurs responsables du site sont poursuivis pour des faits tels que des viols aggravés et du proxénétisme. Léa, une des victimes du site, témoigne de son expérience traumatisante. Elle déclare avoir été piégée et soumise à des scènes pornographiques violentes et dégradantes qui continuent de circuler sur internet, ajoutant à sa souffrance. Léa a porté plainte peu de temps après les faits mais ses demandes de retrait de ces vidéos ont été ignorées.
Un rapport du Haut Conseil à l’Égalité révèle que 90% des vidéos pornographiques diffusées sur les principaux sites français relèvent de délits criminels. Le rapport souligne que ces vidéos contiennent des violences physiques et sexuelles, et sont visionnées par un public de plus en plus large, y compris des mineurs. Le Haut Conseil à l’Égalité demande donc des mesures pour lutter contre ce qu’il appelle la « pornocriminalité ».
Léa fait partie des 50 victimes du site « French Bukkake ». Elle déplore le fait que ces vidéos continuent de circuler et d’être envoyées à leur insu aux victimes. Léa demande le retrait de ces vidéos, qui sont souvent remontées et revendues sur d’autres sites. Plusieurs actes de barbarie ont été perpétrés, ce qui est inacceptable selon Liza Del Sierra, ancienne actrice porno devenue productrice.
Liza Del Sierra souligne également que le consentement permet à certaines femmes de vivre pleinement leur sexualité, même si cela peut choquer certaines personnes. Elle estime donc qu’il faut encadrer la profession pour éviter les dérives, sans pour autant vouloir jouer à « la police du fantasme ».
Le Haut Conseil à l’Égalité préconise plusieurs mesures, dont l’attribution d’un rôle de police administrative à Pharos, la plateforme du ministère de l’Intérieur, afin de pouvoir demander le retrait ou le blocage de toute vidéo portant gravement atteinte à l’intégrité d’une personne.