Mercredi 4 octobre, la cinéaste Léa Domenach a présenté son nouveau film « Bernadette », rendant hommage à l’ex-Première dame. Elle sera l’invitée du journal 12/13 Info le vendredi 6 octobre pour parler de cette comédie portée par des idéaux féministes.
La comédie nommée « Bernadette », dans laquelle joue Catherine Deneuve, a été présentée au public le mercredi 4 octobre.
« La Bernadette que j’ai créée est un personnage de fiction », explique la réalisatrice Léa Domenach, invitée sur le plateau du 12/13 info le vendredi 6 octobre. « Je pense que mon personnage est plus sympathique que la véritable Bernadette Chirac. Mon objectif était de donner une image d’elle qui incite les spectateurs à vouloir lui donner une étreinte ou lui tenir la main. L’important est de rire avec elle et pas d’elle », ajoute-t-elle. Domenach indique qu’elle souhaitait lui « rendre hommage » avec ce film.
Ce récit prend ses sources dans des évènements authentiques, comme par exemple la dissolution de l’Assemblée nationale observée en 1997.
La séparation, une option inenvisageable pour les Chodron de Courcel »
Dans le film, Bernadette Chirac s’oppose à la dissolution de l’Assemblée nationale, ce qui lui attire le mépris de son entourage. « A cette époque-là, on ne la prenait pas au sérieux, alors qu’elle était également une élue de la République. Or, tout ce qu’elle faisait était relayer ce qu’elle entendait sur le terrain », déclare la réalisatrice. Dans ce film, Bernadette Chirac est présentée comme une héroïne féministe.
« C’est ce que j’ai découvert en faisant des recherches pour le film », révèle Léa Domenach. « En découvrant son parcours, j’ai constaté qu’elle avait adopté une posture très féministe à certains moments. Elle avait cette conscience du rôle qu’elle jouait. »
Nonobstant les infidélités de Jacques Chirac, son mari, le couple est resté uni jusqu’à la fin. « Elle lui a tout pardonné », déclare Domenach. « Au début, cela la blessait profondément. Puis, elle a décidé d’en faire abstraction. C’est vers elle qu’il revenait toujours. Elle avait un côté très traditionnel. Chez les Chodron de Courcel, on ne divorce pas », résume la réalisatrice.