Lors de son allocution devant le Conseil constitutionnel à l’occasion du 65ème anniversaire de la Ve République, le chef de l’État a exprimé son soutien à l’idée d’une intégration du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution sans tarder. De plus, il a manifesté son désir d’approfondir le spectre d’application du référendum.
L’actualisation de la Constitution de 1958 selon Emmanuel Macron
Selon le président français Emmanuel Macron, la Constitution de 1958, qui a maintenant 65 ans, est prête pour une révision. Le premier point de cette réforme consisterait à réviser l’article 11 qui concerne le référendum, qui est actuellement limité à la mise en place des pouvoirs publics ainsi qu’à des modifications économiques et sociales. Macron espère pouvoir étendre sa portée tout en restant respectueux de l’État de droit.
Les Républicains, quant à eux, aimeraient que ce projet de réforme intègre les problèmes d’immigration. De plus, le président voudrait simplifier le référendum d’initiative partagée (RIP). Pour déclencher un RIP, il est nécessaire d’avoir le soutien de 185 parlementaires et 4.7 millions de citoyens français. Le Rassemblement National demande que ce processus soit facilité.
Mettre le droit à l’avortement dans la Constitution
Outre ces modifications, Macron souhaite également étendre la décentralisation et inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution dès que possible. Cependant, il n’est pas certain que le président obtienne les trois cinquièmes des votes parlementaires nécessaires pour la révision. Les différences d’opinion sur des questions telles que l’immigration ou l’avortement font qu’il est difficile de mettre tous les opposants d’accord.