D’après le dirigeant des Républicains, aucune modification dans la conduite des affaires diplomatiques ne peut être envisagée sans préalablement mettre un terme à l’existence du Hamas.
Dans une interview accordée à France Inter le mercredi 25 octobre, Éric Ciotti, le président du parti des Républicains (LR) et député des Alpes-Maritimes, a affirmé son soutien à la position exprimée par le président Emmanuel Macron quant à la lutte contre le Hamas. Après une réunion bilatérale à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, le chef de l’État français avait déclaré que la France était prête à ce que la coalition internationale contre Daech s’engage également dans la lutte contre le Hamas dans le cadre de son engagement en Irak et en Syrie.
Vous pourriez également être intéressé par : – « Une « Coalition internationale » contre le Hamas : la France veut « s’inspirer de l’expérience » contre Daech, selon l’Elysée ».
Éric Ciotti soutient cette proposition, estimant que l’extermination du Hamas est nécessaire avant tout autre développement diplomatique, une déclaration qu’il réaffirme avec force. Par ailleurs, il estime que tant que le Hamas restera en place, la solution des deux États, concept qui domine depuis plusieurs années la diplomatie française concernant le conflit israélo-palestinien, ne pourra pas se concrétiser.
Légitimité internationale du combat contre le terrorisme
L’appel d’Éric Ciotti est pour une coalition aussi large que possible visant à éradiquer le Hamas, qu’il qualifie de monstruosité. Tout en soulignant l’importance du respect du droit international humanitaire, il insiste sur l’existence d’un mandat international pour combattre le terrorisme. Ce dernier, ajoute-t-il, a été exercé contre Daech et doit donc s’appliquer également contre le Hamas. Selon lui, la quasi-destruction de l’État islamique montre l’efficacité de cette coalition internationale.
En outre, le député des Alpes-Maritimes demande des clarifications au Qatar concernant son attitude vis-à-vis du Hamas et ses liens financiers avec des organisations islamistes. Il déclare que ces relations sont inacceptables et les condamne fermement.