L’acteur, accusé publiquement par au moins quinze femmes d’avoir commis des actes de violences sexistes et sexuelles, tient à se défendre en clamant haut et fort qu’il n’est ni un violeur ni un prédateur.
Gérard Depardieu a décidé de prendre la parole pour « dire sa vérité ». Dans une lettre ouverte publiée par Le Figaro le dimanche 1er octobre, l’acteur répond aux multiples accusations de violences sexistes et sexuelles qui pèsent sur lui depuis plusieurs années. Il affirme catégoriquement : « Jamais, au grand jamais, je n’ai abusé d’une femme ». Depardieu, qui est mis en examen depuis décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles envers la comédienne Charlotte Arnould, rejette fermement le portrait dressé de lui par de nombreuses femmes. Il affirme : « Je ne suis ni un violeur ni un prédateur. Je suis juste un homme… »
S’il reconnaît avoir pu « blesser » et « choquer » certains dans le cadre de son métier d’acteur, en testant les limites et en bousculant les certitudes, il conteste les accusations qui pèsent sur lui. Il affirme que les actes et les propos sexuels inappropriés dont il est accusé ont été commis sur des plateaux de tournage entre 2004 et 2022, d’après un article publié dans Mediapart en avril dernier. Treize femmes témoignent contre lui. Au printemps, plusieurs manifestations ont été organisées pour perturber ses spectacles, en signe de protestation contre son comportement présumé.
Face à cette situation, Depardieu ne peut plus faire entendre sa voix et se dit confronté à un « tribunal médiatique » et à un lynchage. Il ne peut opposer à ces accusations que sa propre parole. Ses avocats avaient déjà dénoncé ce « tribunal médiatique » en mai dernier, lorsqu’une assistante mise en scène l’accusait sur France Inter d’agression sexuelle lors d’un tournage en 2015.