Est-ce que nous assistons à une amélioration de la qualité de notre cuisine ? L’administration publique envisage d’introduire une disposition pour sauvegarder ce patrimoine culinaire : à l’horizon 2025, les mets qui ne sont pas « cuisinés sur place » devront être explicitement signalés sur le menu des professionnels de la restauration.
L’encouragement de la cuisine maison : une initiative gouvernementale
Promouvoir l’art de la cuisine maison est une initiative que souhaite prendre le gouvernement. Parmi les mesures envisagées pour y parvenir, l’une des plus importantes est l’obligation pour les restaurants d’indiquer sur leur carte quels plats ne sont pas “faits maison”. Cette mesure semble recevoir un accueil positif auprès des consommateurs. En effet, ces derniers estiment qu’il est essentiel de savoir ce qu’ils consomment et qu’ils peuvent rapidement distinguer si un plat est ou non fait maison, comme le souligne une cliente interrogée.
Du scepticisme dans le milieu de la restauration
Cependant, ce nouvel étiquetage suscite une certaine méfiance chez certains restaurateurs. C’est le cas par exemple d’une gérante d’un restaurant qui ne propose que des préparations à base de produits frais. Elle déclare qu’il est tout à fait possible d’acheter un produit déjà préparé, d’ajouter une touche personnelle et de le présenter comme un plat « fait maison ».
Dans un autre lieu de restauration, un propriétaire admet qu’il lui est difficile de proposer uniquement des plats faits maison : « Avec une affluence à la hauteur de 250 à 300 clients par service, l’approvisionnement en produits frais est compliqué », confirme William Guth, le responsable du restaurant « Saint-Georges ». Selon les plans du gouvernement, cette obligation de signalement pour les plats non « faits maison » devrait être effectivement mise en œuvre d’ici 2025.