Ce jeudi 26 octobre, Benjamin Haddad, le député de Paris et porte-parole du groupe Renaissance à la Chambre basse du parlement, était l’invité du 19/20 info. Pendant cet entretien, il a particulièrement abordé le sujet de la stance de la France face à la querelle qui met aux prises Israël et le Hamas.
« 35 personnes tuées, 9 disparues, dont des otages à Gaza. (…) Il s’agit de l’attaque la plus dévastatrice que nous ayons subie depuis celle de Nice en 2016« , a déclaré Benjamin Haddad, représentant parisien et voix officielle du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, durant son intervention au 19/20 info. Interrogé sur le sentiment de solidarité des Français, Benjamin Haddad a affirmé que « Les Français éprouvent une grande sympathie envers les Israéliens, suite à cette attaque terroriste brutale. Hier, un rassemblement a eu lieu au Trocadéro, nous avons montré notre unité, au-delà des partis, à l’Assemblée nationale pour demander la libération des otages. (…) Notre élite s’est mobilisée, avec une forte présence d’artistes, d’intellectuels, de spécialistes (…). Je pense que cela reflète également un éveil de la conscience de la société française« .
Le Hamas « est l’adversaire tant d’Israël que de la population palestinienne »
Questionné sur l’impact du voyage d’Emmanuel Macron au Moyen-Orient, le député a rappelé que le président français « a fait part de son inquiétude concernant une offensive à grande échelle [d’Israël]. Le président a affirmé [que les Israéliens] ont le droit de se protéger selon le droit international humanitaire, c’est-à-dire de prendre les mesures nécessaires pour la protection des civils« . D’après lui, le but est « d’éliminer des groupes terroristes tels que le Hamas« , qu’il estime être tout autant « un ennemi d’Israël qu’un ennemi de la population palestinienne« . Le député a exprimé son soutien à l’institution de « cessez-le-feu humanitaires » et à « une solution politique à deux États« . Concernant les 27 États européens qui n’ont pas encore trouvé un consentement commun, il « remarque l’évolution vers l’émergence d’une Europe géopolitique« .
Benjamin Haddad a en outre exprimé son désaccord avec la proclamation du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a défini le Hamas comme un mouvement de libération. « Le Hamas est une organisation terroriste, et il n’y a donc aucune justification à son soutien. On peut défendre la cause palestinienne, (…) le dialogue, comme l’a fait le président de la République, sans faire d’amalgames avec le terrorisme du Hamas« , a-t-il souligné.