Manuel Valls critique vivement les propos tenus par les dirigeants de La France insoumise concernant la dispute entre Israël et le Hamas. L’ex-chef du gouvernement exhorte le reste du bloc de gauche à se détacher de ce parti.
Manuel Valls sollicite un isolement politique contre La France insoumise
Manuel Valls propose de mettre en place une « contre-mesure politique » contre La France insoumise (LFI), en déclarant le dimanche 15 octobre sur 42mag.fr que leur collaboration dans le cadre de la prochaine élection présidentielle ne devrait en aucun cas être envisagée. Cet ancien Premier ministre, qui servait sous la présidence de François Hollande, insiste sur le fait que le mouvement doit être tenu à l’écart en raison de son comportement inadéquat sur les plans politique, éthique et civique.
Les attitudes adoptées par La France insoumise (LFI) par rapport à la récente crise entre Israël et le Hamas renforcent les convictions de l’ancien socialiste concernant ce parti politique. Il se dit »intrigué » mais pas surpris par le choix de certains Insoumis de ne pas étiqueter le Hamas comme une organisation « terroriste ». Cependant, il se dit perplexe face à ceux qui s’interrogent sur la véritable nature de Jean-Luc Mélenchon et de son mouvement, La France insoumise.
L’ancien représentant influent de l’aile droite du Parti socialiste est déçu, affirmant que « rien de tout cela n’est nouveau ». Selon lui, la LFI doit subir des répercussions pour avoir « exprimé son soutien aux fauteurs de troubles de juillet », suite au décès de Nahel à Nanterre (Hauts-de-Seine). Il souligne également que le parti « invite le controversé Médine à participer à ses universités d’été », une initiative qui, à ses yeux, contredit les principes antisémites.
Manuel Valls semble se demander en voix haute : « Comment est-il possible de maintenir une alliance avec ce groupe politique ? La véritable interrogation est comment a-ton pu établir une alliance, si ce n’est pour obtenir des sièges de députés avec Jean-Luc Mélenchon et sa bande ? Il s’agit simplement d’un guet-apens politique et moral dans lequel le PS s’est empêtré », affirme-t-il.