La famille et les amis de cette femme française qui a disparu il y a cinq ans ont décidé de mener une manifestation au Japon pour exprimer leur mécontentement face à la lenteur de l’enquête menée par les autorités nippones. Cette femme a mystérieusement disparu il y a cinq ans, laissant derrière elle de nombreux questionnements et un profond désarroi chez ses proches. Depuis lors, ces derniers se sont battus sans relâche pour faire la lumière sur cet énigmatique événement, mais ils sont consternés par l’absence de progrès dans l’enquête officielle. Selon eux, les autorités japonaises n’ont pas accordé toute l’attention nécessaire à cette affaire, ce qui a entraîné un manque de résultats concrets. Incapables de rester les bras croisés face à cette situation insupportable, la famille et les amis de la disparue ont décidé de prendre les choses en main et d’organiser une marche pacifique pour réclamer justice. Ils veulent ainsi faire entendre leur voix et attirer l’attention sur le besoin urgent de relancer l’enquête pour retrouver des réponses à leurs nombreuses interrogations. Cette marche représente pour eux un symbole fort de leur détermination à ne pas laisser cette affaire tomber dans l’oubli et à continuer à demander des comptes aux autorités compétentes. Bien que cinq années se soient écoulées depuis la disparition de la jeune femme, ses proches restent animés par l’espoir de la retrouver un jour et de connaître enfin la vérité sur ce qui lui est arrivé. Cette marche au Japon est donc un acte empreint d’une émotion profonde, d’une quête de justice et d’un désir ardent de faire avancer cette affaire. Ils espèrent ainsi que cette initiative attirera l’attention des médias nationaux et internationaux, suscitera des réactions positives, et incitera les autorités japonaises à accélérer l’enquête pour faire éclater la vérité au grand jour.
Cinq ans après la disparition de Tiphaine Véron, une Française, ses proches organisent une marche à Nikkō, au nord de Tokyo. L’objectif principal de cette manifestation est de montrer aux autorités japonaises qu’ils ne lâcheront rien et qu’ils sont toujours là. Damien Véron, le frère de Tiphaine Véron, explique qu’il rencontrera le gouverneur de la préfecture de Tochigi le 21 novembre et qu’une rencontre avec la police est également prévue en novembre.
En juillet 2018, Thiphaine Véron, qui avait alors 36 ans, est partie pour un séjour de trois semaines au Japon. Depuis cette date, elle n’a donné aucun signe de vie. Elle a disparu dans la petite ville de Nikkō. La police japonaise affirme qu’elle est tombée dans une rivière en crue, mais sa famille ne croit pas à cette version. Après plusieurs voyages au Japon, les proches de Tiphaine Véron sont convaincus qu’elle a été victime d’une agression.
Depuis cinq ans, la famille et les proches de Tiphaine Véron se mobilisent pour faire avancer l’enquête. Cependant, celle-ci est compliquée par les différences entre les systèmes judiciaires japonais et français. Au Japon, l’enquête criminelle n’est ouverte que lorsque la personne est arrêtée, ce qui n’a pas été le cas dans cette affaire. Par conséquent, les avancées dans l’enquête sont bloquées. Par exemple, du sang a été découvert dans la chambre d’hôtel de Tiphaine, mais aucune analyse n’a été réalisée et les suspects n’ont pas été interrogés dans un cadre judiciaire approprié, explique Damien Véron.
En mars 2023, l’ONU, par le biais du comité des disparitions forcées, a envoyé une note à l’État nippon pour l’inciter à rechercher, localiser et protéger Tiphaine Véron. Cette demande de l’ONU a changé beaucoup de choses et a poussé les autorités japonaises à prendre en compte les demandes de la famille de Tiphaine Véron. En janvier 2023, le pôle « cold cases » de Nanterre a été saisi de l’affaire. Cette initiative permettra notamment d’entendre des touristes européens et de collaborer avec les enquêteurs privés embauchés par la famille de Tiphaine Véron. Damien Véron est convaincu que c’est grâce à ce travail collectif que sa sœur sera retrouvée et il promet de ne jamais abandonner tant que toutes les pistes n’auront pas été explorées.