Les forces de l’ordre effectuent ces perquisitions dans le cadre d’une enquête préliminaire où les chefs d’accusation sont la prise illégale d’intérêts, le favoritisme et le recel.
L’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) a mené des perquisitions dans les locaux du Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) de Paris 2024 et des agences chargées des cérémonies d’ouverture (les sociétés Double2, Ubibene, Obo et Paname4), selon une source judiciaire. Ces perquisitions se sont déroulées mercredi 18 octobre et ont été confirmées par l’AFP.
Selon la même source, ces perquisitions font partie d’une enquête préliminaire dirigée par le parquet national financier (PNF) et concernent des accusations de prise illégale d’intérêts, de favoritisme et de recel liées à plusieurs marchés des Jeux olympiques 2024. Des perquisitions avaient déjà eu lieu au siège du comité d’organisation (Cojo) des JO 2024 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et à la Solideo, l’établissement public en charge des chantiers des sites des Jeux, en juin dernier.
Deux autres enquêtes préliminaires ont été ouvertes en 2017 et 2022 concernant des soupçons de prise illégale d’intérêts et de favoritisme dans l’attribution de marchés liés à l’organisation des Jeux.