L’ex-président a été condamné à un an de prison ferme en septembre 2021 lors de son premier procès.
Nicolas Sarkozy bientôt jugé de nouveau pour ses dépenses excessives de campagne présidentielle de 2012, une année de prison avec sursis a été demandée à son encontre lors du procès en appel. Le premier procès, en septembre 2021, avait conduit à une condamnation à un an de prison ferme pour l’ex-président, pour avoir dépassé le plafond légal des dépenses autorisées pour sa campagne.
Dans cette affaire dite « Bygmalion », du nom de la société qui avait organisé les meetings de campagne de Sarkozy, 14 personnes, dont l’ancien président, avaient été condamnées en première instance à des peines allant jusqu’à trois ans et demi de prison, dont une partie avec sursis. Trois d’entre elles n’ont pas fait appel, rendant ainsi leur condamnation définitive.
Contrairement à ses co-accusés, Nicolas Sarkozy n’était pas poursuivi pour le système de fausses factures visant à dissimuler le dépassement des dépenses de sa campagne, évaluées à près de 43 millions d’euros alors que le plafond légal était de 22,5 millions d’euros. Cependant, à l’issue du premier procès, il avait été condamné à une peine plus lourde que celle requise par le parquet, qui avait demandé un an de prison, dont six mois avec sursis.