Il y a 24 mois de cela, l’ex-dirigeant du pays a reçu une sentence d’un an d’incarcération sans remise de peine. Nicolas Sarkozy, qui estime cette sanction comme étant injuste, est fermement résolu à se battre pour prouver son innocence dans cette affaire, ce mercredi.
L’affaire Bygmalion revient sur la scène judiciaire avec le procès en appel qui débute le mercredi 8 novembre. Le nom d’aussi bien Nicolas Sarkozy que celui de douze autres personnes impliquées seront discutés, tous ayant fait appel d’une décision qui les concernaient. En septembre 2021, l’ex-dirigeant de la nation avait été déclaré coupable d’avoir dépassé les limites de dépense de sa campagne électorale en 2012. Il avait été alors condamné à un an d’emprisonnement sans sursis, la sentence la plus sévère permise par la législation de l’époque.
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Au cours du premier procès, l’ancien Président de la République n’avait assisté qu’à la date de son audition, attirant ainsi l’irritation de la procureure qui avait critiqué son comportement comme étant d’une « totale désinvolture ». Faisant face à la différence entre son interrogatoire et celui des autres personnes prévenues ainsi que les conséquences néfastes d’une non-présence lors du premier procès, Nicolas Sarkozy va modifier sa tactique judiciaire. Cette fois-ci, il sera présent lors des moments cruciaux du procès.
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Malgré cela, sur le contenu du dossier, rien ne change. Ses représentants légaux vont une fois de plus critiquer les poursuites qu’ils considèrent comme infondées, arguant que Nicolas Sarkozy a déjà été réprimandé par le Conseil constitutionnel avec l’invalidation de ses comptes de campagne et le remboursement partiel du dépassement grâce aux contributions de ses partisans, connu sous le nom de « Sarkothon ».
Par ailleurs, selon l’ancien dirigeant, cela ne fait aucun doute que l’argent dépensé n’a pas été utilisé pour sa campagne mais aurait profité à Bygmalion, l’entreprise fondée par des associés de son adversaire Jean-François Copé. À son avis, Bygmalion a profité de l’opportunité pour se « gaver« .