Le 6 novembre, la Cour d’appel a pris une décision dans laquelle elle a souligné que les propos tenus par les adolescents étaient « odieux », mais elle a également noté qu’il n’y avait pas de « lien de causalité » avec le suicide du collégien.
Le parquet et la famille de Lucas se pourvoient en cassation
Le parquet général de Nancy (Meurthe-et-Moselle) ainsi que la mère de Lucas ont pris la décision de se pourvoir en cassation après que les quatre collégiens accusés d’avoir harcelé l’adolescent se soient vus relaxés. L’avocate de la famille a annoncé avoir formé un pourvoi sur les dispositions civiles, tandis qu’une porte-parole du parquet général de la Cour d’appel de Nancy a confirmé la formation d’un pourvoi en cassation.
Les faits
En juin dernier, le tribunal avait reconnu quatre mineurs coupables de harcèlement envers Lucas, mais sans établir de lien de causalité entre ces actes et le suicide de l’adolescent. La Cour d’appel de Nancy a ensuite prononcé la relaxe des prévenus, soulignant le caractère odieux des propos mais insistant sur l’absence d’effet démontré de ces derniers sur la santé mentale de Lucas, ainsi que sur l’absence de lien de causalité avec son suicide.
Une décision incomprise
La décision de relaxe des prévenus a choqué la mère de Lucas et son avocate. Selon cette dernière, le système judiciaire ne répond pas à la réalité vécue par les victimes de harcèlement scolaire et ne les protège pas de manière adéquate. C’est pour cette raison qu’elles ont décidé de former un pourvoi en cassation.