Parmi les 13 individus appréhendés samedi, sept d’entre eux sont inscrits au fichier S de la police en raison de leurs liens avec l’ultradroite, tandis que trois autres étaient déjà connus pour des affaires d’apologie publique de crime ou délit.
Treize personnes, arrêtées samedi 25 novembre après des tags de croix gammées à Paris, ont été mises en examen mardi 28 novembre pour apologie publique de crime ou délit.
Parmi ces treize individus, sept sont fichés S d’ultradroite, et trois sont déjà connus pour des faits similaires de ce genre. Ces personnes, nées entre 1992 et 2003, sont soupçonnées d’avoir tagué des croix gammées au sol dans le 17e arrondissement de Paris, près de la place Wagram.
Huit personnes au total ont été mises en examen. Une d’entre elles a également été accusée de dégradation légère en réunion, apologie publique de crime et a refusé de remettre ses codes de téléphone aux enquêteurs. Une autre personne a été mise en examen pour dégradation légère en réunion et apologie publique de crime.
Six autres personnes ont simplement refusé de remettre leurs codes de téléphone aux enquêteurs.
Toutes ces huit personnes ont été placées sous contrôle judiciaire, avec diverses obligations et interdictions, notamment de contact entre eux, de détention ou de port d’arme, et obligation de pointage pour trois d’entre eux.
La neuvième personne présentée mardi à la justice a été placée sous le statut de témoin assisté par le magistrat instructeur.
Parmi les quatre autres personnes initialement placées en garde à vue, deux ont été libérées sans poursuite à ce stade, tandis que les deux autres ont été placées en retenue pour violation d’une interdiction de contact imposée dans le cadre d’un contrôle judiciaire dans une autre procédure.