Une joueuse qui avait joué dans le passé a déposé une plainte, car elle soutenait que les jeunes femmes ne bénéficiaient pas des mêmes contrats que les jeunes hommes.
Le 29 novembre, le tribunal judiciaire de Lyon a statué en faveur d’une ancienne footballeuse ayant fréquenté le centre de formation de l’Olympique Lyonnais, selon les informations de France Inter. La jeune femme, âgée de 21 ans, avait porté plainte contre le club pour discrimination sexuelle. Elle dénonçait l’absence de convention pour les jeunes filles entrant au centre de formation, alors que les garçons bénéficiaient d’un tel accord.
Des garanties différentes entre filles et garçons
Pendant son année de formation, la footballeuse a bénéficié du même accompagnement que les garçons sur le plan sportif, médical et scolaire. Cependant, elle n’a pas bénéficié des mêmes garanties. Le tribunal a rejeté l’argument avancé par le club selon lequel l’absence de convention pour les filles était due au fait que le football féminin n’est pas professionnel. Le jugement s’est appuyé sur une loi interdisant les discriminations directes basées sur le sexe.
En août, Vincent Ponsot, le directeur général du football à l’OL, avait affirmé sur France Inter : « Avec tout ce que l’on fait pour le football féminin depuis des années, nous avons très mal vécu de nous retrouver attaqués sur ce terrain-là. Nous considérons être un centre de formation mixte, où garçons et filles s’entraînent régulièrement ensemble ». Le club a expliqué qu’aucune convention n’était alors prévue pour les filles au niveau de la Fédération française de football.