Samedi 18 novembre, une grande mobilisation a eu lieu en Espagne, encouragée par les partis de droite et d’extrême droite, afin d’exprimer leur mécontentement vis-à-vis de l’accord électoral conclu par Pedro Sanchez. Dans le but de maintenir sa position de Premier ministre, le leader socialiste a en effet proposé une loi d’amnistie pour les séparatistes catalans.
Une vague impressionnante de drapeaux nationaux espagnols et européens a envahi le cœur de la ville de Madrid (Espagne) le samedi 18 novembre. D’après les déclarations des officiels, 170 000 personnes ont suivi littéralement l’appel lancé par la droite et l’extrême droite. La raison de cette concentration populaire était de manifester leur opposition à l’engagement fait par le Premier ministre envers les indépendantistes catalans relatif à une amnistie. Alberto Nuñez Feijoo, le leader du Parti populaire, déclare fermement : « Il est essentiel de retrouver le sens commun, le respect de la constitution et le respect de la séparation des pouvoirs« .
D’autres rassemblements à travers le pays
Au cours des scrutins législatifs de cet été, le chef de parti socialiste n’a réussi à se positionner qu’en seconde place. Pour maintenir sa position au sommet de l’Etat, il est entré en discussions avec les indépendantistes catalans pour conclure un accord. Dans le cadre de cet arrangement, en échange de leur soutien, Pedro Sanchez a promis une loi d’amnistie en faveur des leaders et partisans séparatistes qui sont notamment poursuivis sur la base de la tentative d’indépendance de la Catalogne en 2017. L’indignation face à cette situation n’est pas seulement palpable dans les rues de la capitale. Depuis une quinzaine de jours, des manifestations populaires ont éclaté dans près d’une cinquantaine de grandes villes du pays.