Un garçon de 16 ans a tragiquement perdu la vie pendant la nuit allant du samedi au dimanche lors d’une rixe violente. Au cours de cet affrontement, deux autres individus ont subi de graves blessures.
Poursuite des investigations autour de l’affaire Thomas
Les recherches se poursuivent. Gerald Darmanin, Ministre de l’Intérieur, a fait part, le mardi 21 novembre, à l’Assemblée nationale, de l’arrestation de sept personnes à Toulouse. Cet évènement intervient deux jours après les terribles agressions qui ont entraîné la mort de Thomas, un adolescent de 16 ans, à Crépol, une petite commune de la Drôme. En outre, le parquet de Valence a confirmé l’arrestation, en fin d’après-midi, de deux autres suspects dans la région de Romans-sur-Isère (Drôme).
Les sept premiers individus arrêtés, déjà associés à des délits courants, ont été appréhendés et mis en garde à vue à Toulouse, selon les forces de l’ordre. Selon des informations de France Télévisions, ces derniers auraient tenté de s’échapper en Espagne. Le principal suspect dans le décès du jeune Thomas fait partie de ces personnes, selon une source proche du dossier chez 42mag.fr. Cette information confirme les données reçues de BFMTV et de l’AFP. Selon le procureur de la République de Valence, il s’agit d’un homme de 20 ans, français, né à Romans-sur-Isère d’une mère également française et vivant dans le centre [de Romans-sur-Isère] et non dans le quartier de la Monnaie.
Thomas a été tué la nuit de samedi à dimanche, durant une violente altercation, lors de laquelle de deux autres personnes ont été gravement blessées, en plus d’un vigile touché initialement. Le parquet de Valence a signalé des coups de couteau dans le dos et au thorax. Plus d’une dizaine d’autres personnes ont aussi été atteintes par des coups.
L’affrontement a eu lieu lors d’une soirée organisée par le comité des fêtes de Crépol, offerte sur inscription, réservation ou après paiement d’un droit d’entrée le soir même, d’après Laurent de Caigny, le procureur de la République de Valence. Quatre agents étaient en charge de la sécurité de l’événement auquel étaient attendues « au moins 400 personnes ». Suite à cet incident, une enquête de flagrance a été lancée pour « meurtre volontaire » et « tentative de meurtre » par les gendarmes de la Drôme et le parquet de Valence.