Le lundi 27 novembre, six jeunes qui avaient fréquenté un collège comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils sont accusés d’avoir été impliqués dans la planification de l’assassinat de Samuel Party en octobre 2020.
Lundi 27 novembre, il y a près de trois ans, l’ouverture du premier volet judiciaire au tribunal pour mineurs de Paris suite à l’assassinat de Samuel Paty. Les six anciens collégiens soupçonnés d’être les premiers rouages ayant mené à l’assassinat du professeur sont jugés. Trois ans après, sa famille veut comprendre. L’une des prévenus, âgée à l’époque de 13 ans, est accusée d’avoir menti sur le contenu du cours sur les caricatures. Après son mensonge, son père avait jeté le professeur à la vindicte populaire sur les réseaux sociaux.
« Il est évidemment rongé par le remords »
Les cinq autres sont accusés d’avoir, contre de l’argent, désigné Samuel Paty au tueur. Selon leurs avocats, ils ignoraient tout de ce que l’homme allait commettre. Ils seraient aujourd’hui habités par la culpabilité. « Il est évidemment rongé par le remords depuis trois ans maintenant. La confrontation avec la famille de Samuel Paty est une autre source d’inquiétude pour lui », indique Me Antoine Ory, avocat de l’un des prévenus. Treize professeurs, anciens collègues de Samuel Paty, sont venus au tribunal pour demander à être parties civiles.