En France, on a observé une croissance impressionnante de 21,9 % dans le domaine de la vente de véhicules neufs en comparant le mois d’octobre 2023 à celui de 2022. Cependant, les habitudes des consommateurs français semblent évoluer, ceux-ci manifestant une préférence accrue pour la pratique de la location, que celle-ci prévoie une option d’achat ou non, pour leur moyens de locomotion.
Est-il préférable de louer plutôt que d’acquérir sa voiture ?
L’engagement dans un bail avec option d’achat, plus couramment appelé LOA, séduit un nombre croissant de conducteurs en ces temps d’inflation. Ainsi, plus de la moitié des voitures neuves en circulation aujourd’hui ont été obtenues via ce type de contrat. Les consommateurs ont généralement le choix entre la LOA, qui leur permet d’acquérir le véhicule à la fin de la location, et la location longue durée (LLD), s’apparentant à un contrat de location pure et simple avec l’entretien du véhicule intégré. Par exemple, pour une petite citadine, sans apport, le coût s’élèvera à environ 271 euros par mois durant cinq ans pour une LOA, contre 266 euros mensuels pour une LLD.
La location est-elle finalement plus économique ?
Les consommateurs doivent cependant veiller à ne pas détériorer le véhicule. En cas d’endommagement, le concessionnaire pourrait leur facturer toutes les dégradations présentes sur la carrosserie, avertit Jean-Rémy Macchia, journaliste spécialisé en automobile. Ainsi, la note finale peut rapidement grimper jusqu’à 1 500 à 2 000 euros. Les différentes options de location se révèlent souvent plus onéreuses qu’un prêt automobile traditionnel.
Quelques unes de nos sources d’information :
L’étude intitulée « Marché automobile Français – octobre 2023 » publiée par la Plateforme automobile le 31/10/2023 [lien vers l’étude].
La Plateforme Automobile (PFA) est l’entité qui regroupe la filière automobile française. Elle définit et met en œuvre, au nom de tous les partenaires (fabricants, équipementiers, sous-traitants et acteurs de la mobilité), la stratégie du secteur en matière d’innovation, de compétitivité, d’emploi et compétences. Elle exprime et représente les positions communes de la filière. De plus, elle est le maître d’ouvrage du Mondial de l’Auto.
Le Conseil des présidents, composé d’un collège de constructeurs français (STELLANTIS, RENAULT, CCFA), et d’un collège d’équipementiers et de sous-traitants (FAURECIA, MICHELIN, PLASTIC OMNIUM, VALEO, FIEV, Fédérations des métiers : FFC, FIM, GPA, SNCP), supervise sa gestion.
La PFA représente les 4000 entreprises du secteur automobile réparties sur tout le territoire français, et travaille principalement avec le réseau des associations régionales de l’industrie automobile (ARIA) et des pôles de compétitivité.
A noter que cette liste n’est pas exhaustive.