Environ 200 individus se trouvaient réunis sur le site universitaire de Lausanne où le chef d’État français a tenu une allocution.
Le 16 novembre, environ 200 personnes se sont rassemblées sur le campus de l’Université de Lausanne pour exprimer leur désaccord avec la visite du président français Emmanuel Macron. Ce mécontentement était principalement dû à sa prise de position quant au conflit entre Israël et le Hamas. Les protestataires, munis de banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Stop au génocide » ou « Libérez la Palestine », accusaient le Président français de complicité, révèle la Keystone-ATS, agence de presse suisse.
Le site était surveillé par près de 50 officiers de police qui ont dû utiliser du spray au poivre pour dissuader des manifestants tentant de franchir le cordon de sécurité, selon la même agence. Après quelques moments de tension, l’ordre a été rétabli, malgré un « concert de casseroles ». Les protestataires ont ensuite été cernés par la police.
Position « équilibrée » soutenue par Emmanuel Macron
Le Chef de l’État français se trouve en Suisse depuis mercredi pour un séjour de deux jours. Depuis l’Université de Lausanne, où il a tenu un discours sur sa conception de l’Europe et a eu une discussion ouverte avec les étudiants.
Dès son arrivée mercredi, il a été confronté aux questions des médias sur le conflit au Proche-Orient. Il a alors relevé que sa position, qu’il décrit comme « équilibrée », « n’a jamais changé ». « Nous reconnaissons pleinement le droit d’Israël à se défendre et à combattre le terrorisme, mais parce qu’Israël est un État démocratique (…), ce droit de défense doit être exercé dans le respect du droit humanitaire international et des principes de la guerre », a-t-il clarifié.