Depuis le 7 octobre, cette jeune femme de 21 ans possédant la double nationalité franco-israélienne, est retenue prisonnière par le Hamas, à Gaza. Environ une vingtaine de parlementaires ont accueilli sa mère à l’Assemblée nationale ce mercredi.
En France, Keren Schem, mère de Mia Schem, fait face à une situation dramatique. Sa fille de 21 ans, de nationalité franco-israélienne, est retenue en otage par le Hamas depuis le 7 octobre. Elle a été capturée alors qu’elle assistait à un concert de musique proche de la bande de Gaza. Mercredi 8 novembre, sa mère a exprimé son inquiétude devant les membres de l’Assemblée nationale française. En présentant une photographie de sa fille aux représentants politiques, Keren a déclaré : « C’est Mia, ma fille. Le Hamas a diffusé cette vidéo et on voit qu’elle est en grande souffrance. Le 7 octobre, je l’ai appelée à plusieurs reprises. Son téléphone a sonné durant 5 heures, sans jamais obtenir de réponse », a-t-elle expliqué.
« Je ne sais pas si elle est vivante ou non, ajoute Keren, il y a aussi 241 autres otages à Gaza. Où sont-ils exactement? Ma famille a survécu à la Shoah et j’ai l’impression de revivre ce cauchemar. C’est un crime contre l’humanité. Je n’espère pour aucune mère de se trouver dans ma situation », a-t-elle confié.
« Nous devons constamment parler d’eux »
Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, s’adresse ensuite au public. « Nous ne devons jamais arrêter de parler d’eux, de penser à eux et de demander leur libération. En présence de victimes du terrorisme, il est évident que nous devons rester unis pour faire face et pour montrer notre solidarité. » Puis, elle revient sur la controverse concernant son voyage récent à Tel-Aviv, cet octobre.
« Voilà la raison de notre voyage en Israël. Il a été critiqué malgré son caractère humanitaire et fraternel. Nous voulions soutenir nos amis dans cette épreuve. » Yaël Braun-Pivet invite une fois de plus à participer à la marche citoyenne contre l’antisémitisme, qui se tiendra dimanche à Paris, pour également demander la libération immédiate des otages.