Suite à une impasse politique de quatre mois, Pedro Sanchez a été réinvesti en tant que Premier ministre en Espagne. Toutefois, cette désignation provoque une grande division au sein du pays. Des protestations supplémentaires sont programmées pour le samedi 18 novembre.
Suite de la tension en Espagne après les mouvements sociaux du 12 novembre
La contestation contre la continuation de Pedro Sanchez en tant que chef du gouvernement ne semble pas s’estomper en Espagne. Alors que d’importantes manifestations avaient animé le dimanche 12 novembre, une nouvelle vague de protestations est actuellement en cours. Selon divers rapports, la droite politique du pays a invité ses sympathisants à descendre dans la rue le vendredi 17 novembre. Cuca Gamarra a par la suite relayé sur la plateforme de réseaux sociaux X (anciennement Twitter) : « Demain [samedi], les Espagnols seront à nouveau dans les rues. L’opposition civile n’a aucune intention de baisser la garde dans la défense de ce pays« . On enregistre également une participation de l’extrême droite dans ces mouvements du samedi.
Un compromis avec les forces indépendantistes catalanes
Au terme des élections législatives estivales, Pedro Sanchez n’a pu se hisser qu’à la deuxième place. Cependant, il a réussi à prolonger son mandat en concluant un accord avec les indépendantistes catalans. Il a obtenu leurs votes en retour d’une loi d’amnistie en faveur des dirigeants et partisans séparatistes, qui font l’objet de poursuites notamment pour leur tentative de séparation de la Catalogne en 2017. Cependant, l’opposition a interprété cette tactique comme une transgression constitutionnelle. Jeudi, des milliers d’Espagnols se sont réunis une fois de plus devant le siège du Parti socialiste. Le maintien de Pedro Sanchez au pouvoir met ainsi fin à une impasse politique qui durait depuis près de quatre mois.