Mardi, la septuagénaire a été interrogée pendant de nombreuses heures sur son implication dans les crimes commis par un tueur en série. Les enquêteurs ont cherché à comprendre son parcours et comment elle en était arrivée à devenir complice de ces actes criminels.
Interrogatoire de Monique Olivier : le début d’un procès long et difficile
Le président de la cour d’assises des Hauts-de-Seine s’apprête à débuter l’interrogatoire de personnalité de Monique Olivier, jugée pour complicité dans les enlèvements et meurtres de Marie-Angèle Domèce, Joanna Parrish et Estelle Mouzin. Cette femme de 75 ans comparaît seule, son ex-mari, le tueur en série Michel Fourniret, étant mort en 2021. Elle exprime sa peur d’être toute seule, devant tout le monde qui la regarde.
Au cours de cet interrogatoire, Monique Olivier évoque longuement son enfance difficile, marquée par une mère alcoolique et un père absent. Elle évoque également son premier mariage avec un homme violent dont elle tente de s’échapper, ainsi que sa correspondance avec Michel Fourniret, alors incarcéré. Elle décrit leur « pacte criminel » et les agressions sexuelles perpétrées par son ex-mari. Ses réponses restent parfois confuses et alambiquées, mais elle tente de se livrer autant que possible.
Le président souligne la soumission de Monique Olivier aux volontés de Michel Fourniret pendant leur vie commune, mais les parties civiles restent en attente de réponses claires sur de nombreuses affaires non élucidées. Monique Olivier ne cesse de répéter qu’elle n’a rien à dire, ce qui laisse planer de nombreux mystères autour de son implication dans les crimes de son ex-mari. Le procès s’annonce long et difficile, avec beaucoup de questions en suspens.