Lundi matin, à l’Elysée, Emmanuel Macron a accueilli les délégués de toutes les religions.
Informations essentielles
Emmanuel Macron, le Président français, a organisé une rencontre avec les leaders des différentes religions du pays le 13 novembre, au lendemain des protestations contre l’antisémitisme. En réaction aux manifestations, Macron a appelé à l’unité nationale dans un message adressé à tous les Français. Le recteur de la Grande mosquée de Paris, après la réunion, a affirmé que « l’antisémitisme ne se propagera pas dans les mosquées ». Chems-Eddine Hafiz, ajoutait que la manifestation aurait dû être orientée vers la lutte contre le racisme en général, et pas seulement l’antisémitisme.
Une rencontre interreligieuse à l’Elysée. Pour parler du sujet délicat de l’antisémitisme, Emmanuel Macron et le ministre de l’Intérieur ont rencontré les représentants des différents cultes en France dont le dirigeant de l’Union bouddhiste de France, le chef de la Confédération des évêques de France, le président du Consistoire central israélite, le Grand rabbin de France, le président de l’Union des mosquées de France, le responsable de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France et le président de la Fédération protestante de France.
Ouvertures de plus de 300 investigations liées à l’antisémitisme et au soutien du terrorisme. Suite à l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre, 330 enquêtes ont été ouvertes en France pour des crimes antisémites et l’apologie du terrorisme, informait le ministère de la Justice à l’AFP ce lundi.
Une mobilisation nationale massive. Dimanche, plus de 105 000 citoyens ont manifesté dans Paris, et près de 182 000 dans toute la France, exprimant leur rejet de l’antisémitisme et la hausse du nombre des crimes haineux perpétrés contre les juifs depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël le 7 octobre.
Une absence marquante. Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a exprimé sur RTL son regret quant à l’absence d’Emmanuel Macron lors de la grande marche contre l’antisémitisme à Paris. Il estime que le président de la République a manqué une occasion historique.