Une personne siégeant au sénat se retrouve mise en cause pour avoir, semble-t-il, administré une substance illicite à une députée sans considération de son consentement. Suite à une déclaration formelle d’accusation, il a été retenu en détention préventive le mercredi 15 novembre. Il semble que la parlementaire ait éprouvé un malaise consécutif à la consommation d’un breuvage en présence du sénateur mis en cause.
Un membre du Sénat a été mis en garde à vue, soupçonné d’avoir administré de la drogue à une femme députée dans le but de profiter d’elle. Depuis le mercredi 15 novembre, Joël Guerriau, âgé de 66 ans, se voit contraint de fournir des explications à la police judiciaire. Les accusations portées contre lui se seraient produites mardi soir dans sa résidence à Paris, à proximité du Sénat. La victime supposée est une députée issue de la majorité présidentielle depuis 2017. Elle a fait part aux inspecteurs de son malaise lors d’une soirée en présence du sénateur.
Présence d’ecstasy dans le sang de la victime supposée
A l’hôpital, des traces d’ecstasy ont été détectées dans son sang, et également lors d’une fouille chez Joël Guerriau. Le sénateur dément toute tentative d’intoxication et avance l’hypothèse d’une consommation accidentelle lors d’une consommation d’alcool. Ce sujet sera traité samedi lors de la réunion du bureau politique du parti Horizons, auquel Joël Guerriau est affilié. « Il ne peut pas rester affilié au parti s’il existe la moindre incertitude sur la véracité de ces accusations », a fait savoir Christophe Béchu, secrétaire général du parti, lors d’un entretien avec France Inter. Joël Guerriau pourrait être présenté au procureur de Paris dans la journée de vendredi. Il encourt une peine de 5 ans de prison et une amende de 75 000 euros.