Le législateur Joël Guerriau a fait l’objet d’une mise en examen le vendredi 17 novembre, pour « l’emploi de produits classifiés comme drogues dans le but de perpétrer un viol ou une attaque sexuelle ». Son parti politique, Horizons, l’a suspendu le jour suivant, samedi. Voici les détails.
Suspension du sénateur Joël Guerriau par le bureau politique d’Horizons
Le samedi 18 novembre, à Paris, le bureau politique du parti Horizons s’est regroupé et a rapidement pris une décision sévère. Le sénateur Joël Guerriau, 66 ans, soupçonné d’avoir drogué une députée, a été immédiatement suspendu du parti. Arnaud Péricard, maire Horizons de Saint-Germain-en-Laye, a expliqué : « Cet acte est en totale opposition avec les valeurs et les principes que notre parti défend. La décision a été unanime et nous avons lancé une procédure disciplinaire ».
Analyse des circonstances
Joël Guerriau a été inculpé pour « administration de substances classées comme stupéfiants en vue de commettre un viol ou une agression sexuelle » dès le vendredi. Le mardi précédent, il s’était retrouvé au domicile parisien en présence de Sandrine Josso, députée du Modem. Cette dernière a rapporté aux autorités qu’elle s’était sentie mal après avoir consommé un verre de champagne. Le résultat des analyses a montré la présence d’ecstasy. Un contrôle judiciaire a été imposé au sénateur avec l’obligation de suivre un traitement. Par l’intermédiaire de son avocat, il a cependant réfuté ces accusations.