L’univers du jeu vidéo s’est constitué en tant que principal secteur culturel international, surpassant de loin le domaine cinématographique. La France se positionne parmi les figures de proue de ce domaine, le marché générant, à ce jour, plus de 5 milliards d’euros de revenus.
Un jeu vidéo français conçu par un petit studio bordelais succède à Dune
Dans la lignée de la réputation internationale du livre et du film à succès « Dune », c’est maintenant au tour d’un jeu vidéo de s’imposer. Ce dernier est le fruit du travail d’une petite équipe basée à Bordeaux, sollicitée spécifiquement par des demandes venant d’outre-Atlantique. On compte à ce jour pas moins de 600 studios de cette nature en France, et leurs produits sont de plus en plus prisés à l’international. Leur secret de fabrication ? « Notre force réside dans la petite taille de nos équipes. Nous travaillons étroitement les uns avec les autres, ce qui favorise grandement la créativité« , révèle un membre de l’équipe. Le studio Shiro Games a vu le jour il y a une décennie. Son tout premier jeu, Evoland, a été développé avec un budget modeste de 400 000 euros, mais a connu un incroyable succès, avec 10 millions d’exemplaires vendus.
Une valeur ajoutée : des graphismes sophistiqués
De nos jours, l’entreprise Shiro Games est estimée à plus de 100 millions d’euros. La qualité artistique et graphique de ses jeux vidéo est reconnue et convoitée par la concurrence à l’international. « Le système éducatif français offre de nombreuses formations, notamment dans les domaines artistiques. Nos écoles d’art jouissent d’une excellente réputation, ce qui nous permet de concevoir des graphismes uniques et hautement sophistiqués« , indique Pierre-Étienne Travers, le directeur artistique de Shiro Games. On dénombre en France 40 millions de passionnés de jeux vidéo, tandis qu’ils sont plus de 3 milliards à l’échelle planétaire. De plus, dès la fin du XXe siècle, Ubisoft, une entreprise emblématique du domaine en France, a su s’imposer internationalement en s’implantant à Montréal, au Canada.
Références consultées :
Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs (SELL)
Cette liste n’est pas exhaustive.