Mercredi, lors des élections législatives aux Pays-Bas, le parti de droite radicale dirigé par Geert Wilders a pris la première place. Il a affirmé son engagement à proposer un référendum concernant l’adhésion du pays à l’Union Européenne. Marine Le Pen, sur les ondes de France Inter, a salué ce choix en affirmant que c’est à la population néerlandaise de déterminer son futur, tout comme les Britanniques l’ont fait.
« Je me réjouis de cet accomplissement »
a dit Geert Wilders et son groupe PVV (Parti de la liberté) d’extrême droite suite aux élections législatives aux Pays-Bas, a commenté Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national à l’Assemblée nationale, jeudi 23 novembre sur France Inter. Elle a déclaré : « Geert Wilders et son parti sont des partenaires du Rassemblement national » en Europe, tout en admettant que celui qui est parfois nommé le « Trump des Pays-Bas » a « des paroles qui peuvent surprendre voire choquer ».
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« C’est sa technique, » a analysé Marine Le Pen. « Je n’ai pas à approuver ou désapprouver. En Europe, je cherche des alliés, pas des doubles. Je ne suis pas Geert Wilders, il n’est pas Marine Le Pen (…) Pour se faire remarquer, certains penses qu’il est nécessaire de choquer quand on est un mouvement qui n’a pas encore assez d’influence ».
Selon la leader des députés RN, la victoire du PVV aux Pays-Bas « prouve que de plus en plus de pays membres de l’Union européenne contestent son mode de fonctionnement et désirent à nouveau contrôler une immigration qui est perçue par de nombreux peuples européens comme étant à la fois massive et complètement désorganisée ».
Le parti de Geert Wilders a notamment suggéré un référendum sur l’appartenance des Pays-Bas à l’Union européenne. Marine Le Pen a estimé qu’« il revient au peuple néerlandais de décider de son futur, tout comme le peuple britannique l’a fait ». « Mais le résultat de ce référendum, » s’il se produit, « remet en question ce qu’est devenue l’Union européenne, c’est-à-dire une structure technocratique en surpoids qui progresse par la punition, la menace », a-t-elle ajouté.
« À long terme, ce qu’il nous faut, et pour quoi nous luttons au Parlement européen, c’est précisément de transformer radicalement la façon dont fonctionne l’Union européenne (…) Nous participons aux élections européennes parce que nous pensons qu’il est possible d’avoir une union des nations européennes sur des grands projets communs, qui nous permettent de faire ensemble ce que nous ne pourrions pas faire séparément, tout en respectant les souverainetés nationales », a expliqué Marine Le Pen.