Le vol de 565 tonnes de rails de chemin de fer a été réalisé grâce à la production d’un faux bon d’enlèvement de la SNCF. Cette opération a été un succès et a permis aux voleurs de s’emparer d’une quantité importante de rails.
Trois personnes, dont un agent de la SNCF, comparaîtront devant le tribunal le 25 avril 2024 pour des accusations d’association de malfaiteurs, d’escroquerie et de faux et usage de faux, liées au vol de rails stockés dans l’ancienne gare de fret de Cahors (Lot) fin août, ont annoncé les autorités judiciaires de Cahors à franceinfo jeudi 9 novembre.
L’affaire a débuté le 24 août dernier, lorsque la SNCF a déposé plainte pour le vol de 565 tonnes de rails entreposés dans l’ancienne gare de fret de Cahors. Dès le lendemain de cette plainte, les enquêteurs ont découvert que ce vol avait été rendu possible grâce à la production d’un faux bon d’enlèvement de la SNCF.
Deux véhicules et 18 950 euros en espèces saisis
« Les investigations menées sous la direction du parquet de Cahors ont permis d’identifier l’individu ayant produit le document, un agent SNCF, et d’intercepter la marchandise avant qu’elle ne soit fondue et expédiée vers l’Espagne », indique le parquet dans un communiqué publié jeudi. Deux suspects spécialistes de la récupération et de la revente de métaux ont également été identifiés et arrêtés mardi à Cahors et à Tournefeuille (Haute-Garonne).
Lors des perquisitions, les enquêteurs ont saisi 18 950 euros en espèces, ainsi que deux véhicules d’une valeur totale de 45 000 euros. « Les auditions et investigations menées ont conduit à la convocation des individus interpellés devant le tribunal correctionnel le 25 avril 2024 », a conclu le parquet.