Les funérailles de l’acteur et musicien ont été célébrées à Mollégès, dans les Alpilles, le lieu où il résidait.
Mercredi 27 décembre, Guy Marchand, célèbre acteur et chanteur, a été salué une dernière fois par plusieurs centaines de personnes à Mollégès, petite commune des Alpilles (Bouches-du-Rhône), où il avait élu domicile ces dernières années.
S’ensuivant une cérémonie religieuse dans l’église locale Saint-Pierre-es-Liens de Mollégès, de nombreux applaudissements ont marqué l’entrée du cercueil de l’interprète de Nestor Burma, l’ancien enquêteur, dans le corbillard. Il est décédé à Cavaillon (Vaucluse) le 15 décembre. Sur le cercueil, une photo de Guy Marchand jouant de la clarinette, l’un de ses instruments de prédilection, ainsi que l’un de ses chapeaux, avaient été déposés.
Suzette Ricciotti, une fan âgée de 76 ans s’ouvre à l’AFP, témoignant de son admiration pour lui. Elle mentionne son attrait pour son physique, sa voix et son talent multiple. Elle loue sa brillance, son talent de crooner et d’artiste.
Une cérémonie chaleureuse et gaie
Certains ont déploré que peu de célébrités aient assisté à l’enterrement, comme Mireille et Alain Bouterin, admirateurs de l’artiste. Ils regrettent l’absence de personnalités du monde du spectacle pour cet homme qui avait tant donné en tant qu’acteur, chanteur et musicien.
Quelques amis musiciens de l’auteur des chansons telles que Destinée, La Passionata et Moi je suis tango étaient présents. Ils ont contribué à transformer cette cérémonie en un événement « gai et festif », conformément aux vœux de ses enfants, Ludivine et Jules Marchand.
« Mickey », son garde du corps pendant 45 ans, a exprimé son émotion en déclarant que Marchand avait un grand cœur et l’aidait toujours. Il affirme que sa disparition équivaut à une part de lui-même qui s’en va.
Récompense de César pour le meilleur acteur dans un second rôle
Outre sa carrière musicale, Guy Marchand avait été nominé à de nombreuses reprises pour le César du meilleur acteur dans un second rôle. Il avait remporté cette récompense en 1982 pour son rôle d’officier de police dans Garde à vue, un film de Claude Miller, où Lino Ventura jouait le rôle principal.
À son actif, de nombreux longs métrages, en particulier des comédies telles que Les Sous-doués en vacances, Ripoux contre ripoux de Claude Zidi, P’tit con de Gérard Lauzier, Ma femme… s’appelle Maurice de Jean-Marie Poiré, et des apparitions dans les séries Dix pour cent et La Minute vieille.