L’octroi de cette assistance par le ministre de l’Economie et des Finances est soumis à la condition que les tarifs avoisinent les 2 euros par litre.
L’activation de l’indemnité carburant de 100 euros ne sera envisagée que si les tarifs des carburants atteignent un niveau critique. C’est en tout cas ce qu’a annoncé Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances, lors d’une intervention sur BFMTV le jeudi 13 décembre. Selon lui, un prix du litre de carburant de 1,95 euro est une limite plausible pour envisager l’activation de cette indemnité. Précisons que cette aide est spécifiquement destinée aux travailleurs ayant des revenus modestes. Les données du gouvernement affichent, vendredi, un prix moyen au litre qui est de 1,8 euro pour de l’essence 95, 1,76 euro pour du SP95-10, et de 1,74 euro pour le diesel.
En 2021, cette indemnité n’était accessible qu’aux 50% des foyers les plus pauvres. Selon les nouvelles règles en discussion, cette allocation pourra être élargie en 2022. Si ce fonds d’aide doit être employé l’année prochaine, il sera proposé à 1,6 million de bénéficiaires supplémentaires. Il engendrerait alors une dépense totale de 600 millions d’euros, d’après les prévisions du budget en cours d’examen au Parlement.
Le ministre a ajouté : « Si dans les mois de février ou mars, ou même ultérieurement, les prix des carburants grimpaient à ce niveau, nous activerions sans tarder ce mécanisme de sauvegarde« . Il a également souligné que cela permettrait aux travailleurs de continuer leurs activités sans angoisse liée au coût du carburant pour leurs déplacements.